Scan barcode
hollylath24's review against another edition
dark
mysterious
tense
fast-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? No
- Loveable characters? It's complicated
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.75
yasminfoster's review against another edition
dark
mysterious
medium-paced
- Plot- or character-driven? Plot
- Strong character development? No
- Loveable characters? It's complicated
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? Yes
5.0
theliteraryapothecary's review against another edition
3.5
This book was a bit of a disapointment for me. It wasn't as engaging as I wanted or needed it to be. If I didn't do an immersion read with the audiobook, I might have DNFd it.
CAWPILE(A):
Chracters: 3.5/5 - Some characters were great, some felt too similar to each other.
Atmosphere/Setting: 4/5 - The atmosphere and setting were great, for the most part. There was a time or two when I didn't realize we switched settings - but that might be a me thing.
Writing Style: 4/5 - The writing was solid. Pacing was good. It just couldn't keep me engaged.
Plot: 4/5 - The plot was effective and easy to follow.
Intrigue: 3/5 - When I was interested, I was very interested. It was just hard to capture that.
Logic: 4/5 - It all made logical sense, for the most part.
Enjoyment: 3/5
Audiobook: 4/5 - The narrator - Gordon Griffin - was great. Maybe saved this book from being a DNF for me.
Total: 29.5/8 - 3.6
CAWPILE(A):
Chracters: 3.5/5 - Some characters were great, some felt too similar to each other.
Atmosphere/Setting: 4/5 - The atmosphere and setting were great, for the most part. There was a time or two when I didn't realize we switched settings - but that might be a me thing.
Writing Style: 4/5 - The writing was solid. Pacing was good. It just couldn't keep me engaged.
Plot: 4/5 - The plot was effective and easy to follow.
Intrigue: 3/5 - When I was interested, I was very interested. It was just hard to capture that.
Logic: 4/5 - It all made logical sense, for the most part.
Enjoyment: 3/5
Audiobook: 4/5 - The narrator - Gordon Griffin - was great. Maybe saved this book from being a DNF for me.
Total: 29.5/8 - 3.6
aepfelchen's review against another edition
dark
emotional
mysterious
sad
tense
medium-paced
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? No
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? It's complicated
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
4.0
Lesekreislektüre
Mir hat das Buch Spaß gemacht und ich hatte zu fast jeder Szene Bilder aus dem gleichnamigen Musical im Kopf. Ich bin wirklich beeindruckt davon, wie erfolgreich das Musical das Buch adaptiert und in ein anderes Medium übertragen hat, ohne die Spannung, den Horror und die Romantik (?) zu verlieren. Interessant finde ich daran vor allem auch die Änderungen, die an den Figuren vorgenommen wurden. So ist Raoul im Musical für mich ein typischer Gaslighter, hier im Buch aber insgesamt verständnisvoller und selbst auf der Suche danach, das Phantom zu Fall zu bringen. Das Phantom wiederum bekommt für mich im Musical mehr tragisches Gehalt und wirkt hier im Buch mehr wie eine grausige Schreckensgestalt. Auch wird im Musical mehr seine Perspektive eingenommen, während hier aus der Ermittlerperspektive versucht wird, das geheimnisvolle Vorgehen in der Oper zu entschlüsseln.
Ich fand die Geschichte insgesamt eher kurzweilig und fand das Buch angenehm zu lesen. Den Schreibstil fand ich weder positiv noch negativ auffällig, aber insgesamt nicht schlecht. Sehr interessant finde ich die ganzen inhaltlich-thematischen Überschneidungen von Ort und Einblicken hinter die Kulissen bzw. dem, was aufgeführt wird (z. B. Faust) mit der Handlung in diesem Buch, z. B. die Genieauffassung, nach der das Talent nur von einem Teufel gegeben sein kann, wenn der*die Künstler*in so herausragend ist, oder der an Dante/Odysseus erinnernde Abstieg in die Katakomben des Opernhauses, ebenso wie jene in die Unterwelt absteigen.
Ein paar Dinge habe ich nicht ganz verstanden (z. B. die komische Folterkammer am Ende) - hier ist das Musical meiner Meinung nach stärker.
Für mich ist auch das Buch aber auf jeden Fall ein lohnenswerter Klassiker!
Mir hat das Buch Spaß gemacht und ich hatte zu fast jeder Szene Bilder aus dem gleichnamigen Musical im Kopf. Ich bin wirklich beeindruckt davon, wie erfolgreich das Musical das Buch adaptiert und in ein anderes Medium übertragen hat, ohne die Spannung, den Horror und die Romantik (?) zu verlieren. Interessant finde ich daran vor allem auch die Änderungen, die an den Figuren vorgenommen wurden. So ist Raoul im Musical für mich ein typischer Gaslighter, hier im Buch aber insgesamt verständnisvoller und selbst auf der Suche danach, das Phantom zu Fall zu bringen. Das Phantom wiederum bekommt für mich im Musical mehr tragisches Gehalt und wirkt hier im Buch mehr wie eine grausige Schreckensgestalt. Auch wird im Musical mehr seine Perspektive eingenommen, während hier aus der Ermittlerperspektive versucht wird, das geheimnisvolle Vorgehen in der Oper zu entschlüsseln.
Ich fand die Geschichte insgesamt eher kurzweilig und fand das Buch angenehm zu lesen. Den Schreibstil fand ich weder positiv noch negativ auffällig, aber insgesamt nicht schlecht. Sehr interessant finde ich die ganzen inhaltlich-thematischen Überschneidungen von Ort und Einblicken hinter die Kulissen bzw. dem, was aufgeführt wird (z. B. Faust) mit der Handlung in diesem Buch, z. B. die Genieauffassung, nach der das Talent nur von einem Teufel gegeben sein kann, wenn der*die Künstler*in so herausragend ist, oder der an Dante/Odysseus erinnernde Abstieg in die Katakomben des Opernhauses, ebenso wie jene in die Unterwelt absteigen.
Ein paar Dinge habe ich nicht ganz verstanden (z. B. die komische Folterkammer am Ende) - hier ist das Musical meiner Meinung nach stärker.
Für mich ist auch das Buch aber auf jeden Fall ein lohnenswerter Klassiker!
choupitali's review against another edition
2.0
L'histoire prend place à l'Opéra de Paris. Les artistes sont perturbés par une étrange rumeur : l'Opéra abriterait un fantôme. Les craintes s'intensifient lorsqu'un machiniste, Joseph Buquet, est retrouvé pendu, alors qu'il avait soit-disant vu le Fantôme auparavant. Cet événement macabre survient le jour du départ des deux directeurs de l'Opéra. Durant la soirée donnée en leur honneur, ils remettent les clefs à leur successeurs, MM. Moncharmin et Richard. Au cours de leur discussion, les anciens directeurs préviennent leurs interlocuteurs de la présence du fameux Fantôme, et que ce dernier a des exigences bien précises écrites dans un cahier des charges. Le Fantôme souhaite que la loge n°5 lui soit réservée en cas de représentations, qu'un paiement mensuel de vingt mille francs lui soit effectué, et que ses désirs soient réalisés quant à l'attribution des rôles.
Bien que les nouveaux directeurs croient à une plaisanterie, parmi les artistes de l'Opéra se trouve une orpheline suédoise, Christine Daaé, qui est la personne la plus proche qui soit du mystérieux personnage. Son interprétation de Marguerite dans Faust fut un véritable triomphe ce qui lui vaut la jalousie de la Carlotta, étoile principale de l'établissement. Le succès de la jeune chanteuse est dû aux visites d'un être qu'elle croit être l'Ange de la Musique que devait lui envoyer son père une fois celui-ci passé de vie à trépas. Cependant, ce professeur n'est autre que le Fantôme qui voue un amour inconsidéré à Christine. D'une extrême jalousie, le Fantôme cherche à garder la chanteuse auprès de lui et à l'éloigner de son ami d'enfance, Raoul de Chagny qui est également amoureux de la demoiselle.
Gaston Leroux nous conte son histoire en la présentant comme un fait réel dont il a récolté les multiples informations auprès des personnages concernés afin de nous la livrer. Il commence par ailleurs avec un avant-propos qu'il aurait été judicieux d'écrire en postface tant il révèle des événements clefs du roman. En soi, le système de narration est une bonne idée, mais son accomplissement s'avère plutôt laborieux pour le lecteur. En effet, l'auteur rappelle sans cesse qu'il s'agit d'une histoire vraie, que nous pouvons vérifier sans souci ses dires, qu'il a recueilli tel témoignage à tel moment de sa vie. Malheureusement, le résultat s'en trouve inversé. À force de marteler cette information au lecteur, ce dernier ne fait que constater l'aspect factice de cette déclaration.
De plus, Gaston Leroux ne semble pas maîtriser son récit. À plusieurs reprises, il promène ses personnages sans donner d'explications sur les raisons de leurs actes, usant souvent de répétitions. Certains éléments obtiennent des réponses vers la fin de l'œuvre, mais leur révélation apparaît de manière tellement surfaite qu'il est difficile d'y croire ou du moins se sentir impliqué et compatissant. La palme revenant à un personnage particulier qui ne semble là que pour résoudre les impasses dans lesquelles s'introduit l'auteur. Un ressentiment regrettable car en dehors de ces défauts, la plume de Gaston Leroux est plutôt agréable à suivre.
L'histoire du Fantôme de l'Opéra est plutôt floue et semble changer au fur et à mesure de la lecture. Au début du roman, les éléments semblent se concentrer sur les actions du Fantôme, celui-ci ayant tout de même commis un meurtre car même si la thèse du suicide est retenue, il ne fait aucun doute que Joseph Buquet fut la victime du mystérieux personnage. Cependant, cet événement se fait oublier avec une facilité déconcertante pour se focaliser sur Christine Daaé et son triomphe. Cependant, cela n'est également que de courte durée puisque sa carrière n'est finalement abordée que pour présenter Raoul de Chagny. Le récit semble ensuite se stabiliser et conserver le point de vue du jeune homme, bien qu'il soit entrecoupé de chapitres mettant en scène MM. Moncharmin et Richard dans leur enquête pour démasquer le vil plaisantin se faisant passer pour un fantôme hantant l'Opéra. Ainsi, durant de nombreuses pages, le livre qui faisait miroiter au lecteur l'histoire d'un être déployant son ombre sur le monde artistique devient une romance, même si nous verrons par la suite que cette romance semble factice. Mais l'auteur a su démontrer qu'il ne tenait pas en place, et à la fin de l'œuvre, c'est au tour du Persan de prendre la parole et de nous conter sa tentative d'arrêter le Fantôme en compagnie de Raoul. Malheureusement, ce manque de discernement est surtout dû aux personnages et à leurs décisions hasardeuses.
La majorité des personnages évoqués ne font que de courtes apparitions dans le roman. Les directeurs Moncharmin et Richard ne sont là que pour asseoir l'autorité du Fantôme, leurs actions n'étant fait que de contrariété pour celui-ci, le forçant donc à se manifester. Madame Giry, l'ouvreuse de l'Opéra, ne surgit que pour servir d'intermédiaire au Fantôme et de cette façon, à confirmer son existence auprès des directeurs. Sa fille, Meg Giry, n'est présente que pour apporter la rumeur du Fantôme. Joseph Buquet n'est tout simplement qu'une victime de celui-ci. En fin, la Carlotta en est une également de par sa jalousie envers Christine. Ainsi, tous les personnages secondaires ne sont présents que pour fournir une preuve de la véracité du Fantôme. Il est donc regrettable qu'avec autant d'influence, il ne parvient pas à captiver l'attention du récit et du lecteur.
En effet, Erik, le Fantôme de l'Opéra, n'apparaît que très peu dans le livre. Il se manifeste lorsque ses désirs ne sont pas comblé, mais il plane essentiellement comme une ombre. Un point finalement très juste pour un être censé être un fantôme, mais le revers de cette décision est qu'il est difficile de s'intéresser à son personnage lorsqu'il est présenté physiquement. L'histoire ne dévoile jamais ses intentions envers l'Opéra, pourquoi il a décidé d'y faire régner son autorité plutôt que d'en devenir le directeur, pourtant, cela aurait donné un peu plus d'ampleur au personnage car il se manifestait bien avant que Christine Daaé ne devienne chanteuse, donc son amour fou pour la jeune fille n'est pas une raison suffisante. Des bribes de son passé sont expliquées via le Persan, mais un aura floue demeure autour d'Erik. Son seul intérêt demeure dans la monstruosité de son visage, l'obligeant à se voiler constamment le visage, ce qui contraste avec le talent presque surnaturel qu'il possède dans le chant et la musique. Cependant, le lecteur peut s'avérer déçu concernant la révélation des raisons de sa laideur.
Christine Daaé est un autre personnage principal du récit, malheureusement, elle manque également de substance. La jeune fille représente la vertu, la pureté. Son passé est quelque peu évoqué, ainsi nous connaissons sa situation familiale mais seule sa passion pour le chant définit véritablement sa personnalité. Christine est prête à tout pour devenir une meilleure chanteuse. Pour cela, elle croit sans sourciller le Fantôme lorsqu'il lui affirme qu'il est l'Ange de la Musique qu'elle attend depuis si longtemps. De même, elle exécute ses ordres lorsqu'il lui demande de s'éloigner de son ami d'enfance. Christine est donc un personnage naïf, mais ses actes en deviennent horripilant. Sa pureté est telle qu'elle semble venir d'une autre dimension et raisonner autrement que le commun des mortels. Ainsi, plutôt que de s'interroger sur les exigences du fantôme, elle les accepte, et au lieu de révéler son savoir, elle préfère le garder pour elle sans comprendre l'impatience qu'en éprouve Raoul. Finalement, lorsqu'elle réalise l'impasse dans laquelle elle se trouve, elle continue de faire preuve d'illogisme dans ses réflexions.
Raoul de son côté, est en quelque sorte le jumeau du Fantôme. Il est tout aussi amoureux de Christine ce qui le conduit également à une jalousie extrême. Le Fantôme n'hésite pas à humilier la Carlotta et s'avère prêt à tuer quiconque se dresse sur son passage. De son côté, Raoul humilie Christine dans ses pensées lorsqu'il croit que la chanteuse batifole avec un autre homme. De même, il annonce plusieurs fois être prêt à occire celui qui se dresse entre lui et sa bien-aimée. Ainsi, malgré ses nombreuses plaintes, il est difficile de réellement compatir envers les infortunes de ce personnage. La différence entre Erik et lui est d'ordre esthétique. Le Fantôme est d'une laideur sans nom, tandis que Raoul est un bel apollon. C'est là l'intérêt principal de ce triangle amoureux. Christine est en quelque sorte sommée de choisir quelle beauté elle désire. Ses deux prétendants sont semblables en tout point, cependant pour contrebalancer sa cruauté, Erik possède un talent musical tel qu'avec l'amour de la chanteuse, il pourrait s'élever au-delà de sa monstruosité. Malheureusement, dans cette réécriture de La Belle et la Bête, cette dernière rencontre le désespoir.
Enfin, le dernier protagoniste et pourtant celui qui intervient le moins, est le Persan. Ce personnage est un véritable deus ex machina. Il est rapidement évoqué au début du roman, comme si l'auteur voulait justifier son apparition plus tard, il sauve Raoul et Christine vers la moitié du récit, la raison de sa présence étant aussi flou pour les personnages que pour le lecteur, mais il obtient son rôle à la fin de l'œuvre, lors de la chasse au Fantôme. Le Persan semble connaître l'intégralité du passé d'Erik, chaque détails de ses illusions, et devient si important que même étant accompagné de Raoul, ce dernier s'efface pour que la parole lui revienne. Le problème n'est pas tant qu'il sache tant de choses au sujet du Fantôme, mais le fait qu'il n'apparaisse que pour résoudre le nœud scénaristique. À noter que ce personnage n'est désigné que par sa nationalité ou bien sa fonction de Daroga. Une telle construction renvoie inévitablement au lecteur un aspect de fausseté, d'autant plus que Gaston Leroux rappelle de nouveau qu'il s'agit d'un témoignage réel.
Finalement, Le Fantôme de l'Opéra est un roman qui s'oublie assez facilement. L'auteur avait toutes les cartes en main pour produire un récit captivant. Il le prouve en décrivant l'ingéniosité des pièges du Fantôme, les détails réalistes des coulisses de cet univers artistique, mais également en développant une critique intéressante de la place de la beauté physique même aux yeux d'une chanteuse présentée comme la pureté incarnée. Malheureusement, Gaston Leroux se perd dans les méandres de son œuvres et ne parvient pas à créer le magnétisme nécessaire pour impliquer le lecteur.
Bien que les nouveaux directeurs croient à une plaisanterie, parmi les artistes de l'Opéra se trouve une orpheline suédoise, Christine Daaé, qui est la personne la plus proche qui soit du mystérieux personnage. Son interprétation de Marguerite dans Faust fut un véritable triomphe ce qui lui vaut la jalousie de la Carlotta, étoile principale de l'établissement. Le succès de la jeune chanteuse est dû aux visites d'un être qu'elle croit être l'Ange de la Musique que devait lui envoyer son père une fois celui-ci passé de vie à trépas. Cependant, ce professeur n'est autre que le Fantôme qui voue un amour inconsidéré à Christine. D'une extrême jalousie, le Fantôme cherche à garder la chanteuse auprès de lui et à l'éloigner de son ami d'enfance, Raoul de Chagny qui est également amoureux de la demoiselle.
Gaston Leroux nous conte son histoire en la présentant comme un fait réel dont il a récolté les multiples informations auprès des personnages concernés afin de nous la livrer. Il commence par ailleurs avec un avant-propos qu'il aurait été judicieux d'écrire en postface tant il révèle des événements clefs du roman. En soi, le système de narration est une bonne idée, mais son accomplissement s'avère plutôt laborieux pour le lecteur. En effet, l'auteur rappelle sans cesse qu'il s'agit d'une histoire vraie, que nous pouvons vérifier sans souci ses dires, qu'il a recueilli tel témoignage à tel moment de sa vie. Malheureusement, le résultat s'en trouve inversé. À force de marteler cette information au lecteur, ce dernier ne fait que constater l'aspect factice de cette déclaration.
De plus, Gaston Leroux ne semble pas maîtriser son récit. À plusieurs reprises, il promène ses personnages sans donner d'explications sur les raisons de leurs actes, usant souvent de répétitions. Certains éléments obtiennent des réponses vers la fin de l'œuvre, mais leur révélation apparaît de manière tellement surfaite qu'il est difficile d'y croire ou du moins se sentir impliqué et compatissant. La palme revenant à un personnage particulier qui ne semble là que pour résoudre les impasses dans lesquelles s'introduit l'auteur. Un ressentiment regrettable car en dehors de ces défauts, la plume de Gaston Leroux est plutôt agréable à suivre.
L'histoire du Fantôme de l'Opéra est plutôt floue et semble changer au fur et à mesure de la lecture. Au début du roman, les éléments semblent se concentrer sur les actions du Fantôme, celui-ci ayant tout de même commis un meurtre car même si la thèse du suicide est retenue, il ne fait aucun doute que Joseph Buquet fut la victime du mystérieux personnage. Cependant, cet événement se fait oublier avec une facilité déconcertante pour se focaliser sur Christine Daaé et son triomphe. Cependant, cela n'est également que de courte durée puisque sa carrière n'est finalement abordée que pour présenter Raoul de Chagny. Le récit semble ensuite se stabiliser et conserver le point de vue du jeune homme, bien qu'il soit entrecoupé de chapitres mettant en scène MM. Moncharmin et Richard dans leur enquête pour démasquer le vil plaisantin se faisant passer pour un fantôme hantant l'Opéra. Ainsi, durant de nombreuses pages, le livre qui faisait miroiter au lecteur l'histoire d'un être déployant son ombre sur le monde artistique devient une romance, même si nous verrons par la suite que cette romance semble factice. Mais l'auteur a su démontrer qu'il ne tenait pas en place, et à la fin de l'œuvre, c'est au tour du Persan de prendre la parole et de nous conter sa tentative d'arrêter le Fantôme en compagnie de Raoul. Malheureusement, ce manque de discernement est surtout dû aux personnages et à leurs décisions hasardeuses.
La majorité des personnages évoqués ne font que de courtes apparitions dans le roman. Les directeurs Moncharmin et Richard ne sont là que pour asseoir l'autorité du Fantôme, leurs actions n'étant fait que de contrariété pour celui-ci, le forçant donc à se manifester. Madame Giry, l'ouvreuse de l'Opéra, ne surgit que pour servir d'intermédiaire au Fantôme et de cette façon, à confirmer son existence auprès des directeurs. Sa fille, Meg Giry, n'est présente que pour apporter la rumeur du Fantôme. Joseph Buquet n'est tout simplement qu'une victime de celui-ci. En fin, la Carlotta en est une également de par sa jalousie envers Christine. Ainsi, tous les personnages secondaires ne sont présents que pour fournir une preuve de la véracité du Fantôme. Il est donc regrettable qu'avec autant d'influence, il ne parvient pas à captiver l'attention du récit et du lecteur.
En effet, Erik, le Fantôme de l'Opéra, n'apparaît que très peu dans le livre. Il se manifeste lorsque ses désirs ne sont pas comblé, mais il plane essentiellement comme une ombre. Un point finalement très juste pour un être censé être un fantôme, mais le revers de cette décision est qu'il est difficile de s'intéresser à son personnage lorsqu'il est présenté physiquement. L'histoire ne dévoile jamais ses intentions envers l'Opéra, pourquoi il a décidé d'y faire régner son autorité plutôt que d'en devenir le directeur, pourtant, cela aurait donné un peu plus d'ampleur au personnage car il se manifestait bien avant que Christine Daaé ne devienne chanteuse, donc son amour fou pour la jeune fille n'est pas une raison suffisante. Des bribes de son passé sont expliquées via le Persan, mais un aura floue demeure autour d'Erik. Son seul intérêt demeure dans la monstruosité de son visage, l'obligeant à se voiler constamment le visage, ce qui contraste avec le talent presque surnaturel qu'il possède dans le chant et la musique. Cependant, le lecteur peut s'avérer déçu concernant la révélation des raisons de sa laideur.
Christine Daaé est un autre personnage principal du récit, malheureusement, elle manque également de substance. La jeune fille représente la vertu, la pureté. Son passé est quelque peu évoqué, ainsi nous connaissons sa situation familiale mais seule sa passion pour le chant définit véritablement sa personnalité. Christine est prête à tout pour devenir une meilleure chanteuse. Pour cela, elle croit sans sourciller le Fantôme lorsqu'il lui affirme qu'il est l'Ange de la Musique qu'elle attend depuis si longtemps. De même, elle exécute ses ordres lorsqu'il lui demande de s'éloigner de son ami d'enfance. Christine est donc un personnage naïf, mais ses actes en deviennent horripilant. Sa pureté est telle qu'elle semble venir d'une autre dimension et raisonner autrement que le commun des mortels. Ainsi, plutôt que de s'interroger sur les exigences du fantôme, elle les accepte, et au lieu de révéler son savoir, elle préfère le garder pour elle sans comprendre l'impatience qu'en éprouve Raoul. Finalement, lorsqu'elle réalise l'impasse dans laquelle elle se trouve, elle continue de faire preuve d'illogisme dans ses réflexions.
Raoul de son côté, est en quelque sorte le jumeau du Fantôme. Il est tout aussi amoureux de Christine ce qui le conduit également à une jalousie extrême. Le Fantôme n'hésite pas à humilier la Carlotta et s'avère prêt à tuer quiconque se dresse sur son passage. De son côté, Raoul humilie Christine dans ses pensées lorsqu'il croit que la chanteuse batifole avec un autre homme. De même, il annonce plusieurs fois être prêt à occire celui qui se dresse entre lui et sa bien-aimée. Ainsi, malgré ses nombreuses plaintes, il est difficile de réellement compatir envers les infortunes de ce personnage. La différence entre Erik et lui est d'ordre esthétique. Le Fantôme est d'une laideur sans nom, tandis que Raoul est un bel apollon. C'est là l'intérêt principal de ce triangle amoureux. Christine est en quelque sorte sommée de choisir quelle beauté elle désire. Ses deux prétendants sont semblables en tout point, cependant pour contrebalancer sa cruauté, Erik possède un talent musical tel qu'avec l'amour de la chanteuse, il pourrait s'élever au-delà de sa monstruosité. Malheureusement, dans cette réécriture de La Belle et la Bête, cette dernière rencontre le désespoir.
Enfin, le dernier protagoniste et pourtant celui qui intervient le moins, est le Persan. Ce personnage est un véritable deus ex machina. Il est rapidement évoqué au début du roman, comme si l'auteur voulait justifier son apparition plus tard, il sauve Raoul et Christine vers la moitié du récit, la raison de sa présence étant aussi flou pour les personnages que pour le lecteur, mais il obtient son rôle à la fin de l'œuvre, lors de la chasse au Fantôme. Le Persan semble connaître l'intégralité du passé d'Erik, chaque détails de ses illusions, et devient si important que même étant accompagné de Raoul, ce dernier s'efface pour que la parole lui revienne. Le problème n'est pas tant qu'il sache tant de choses au sujet du Fantôme, mais le fait qu'il n'apparaisse que pour résoudre le nœud scénaristique. À noter que ce personnage n'est désigné que par sa nationalité ou bien sa fonction de Daroga. Une telle construction renvoie inévitablement au lecteur un aspect de fausseté, d'autant plus que Gaston Leroux rappelle de nouveau qu'il s'agit d'un témoignage réel.
Finalement, Le Fantôme de l'Opéra est un roman qui s'oublie assez facilement. L'auteur avait toutes les cartes en main pour produire un récit captivant. Il le prouve en décrivant l'ingéniosité des pièges du Fantôme, les détails réalistes des coulisses de cet univers artistique, mais également en développant une critique intéressante de la place de la beauté physique même aux yeux d'une chanteuse présentée comme la pureté incarnée. Malheureusement, Gaston Leroux se perd dans les méandres de son œuvres et ne parvient pas à créer le magnétisme nécessaire pour impliquer le lecteur.
pawswithprose's review against another edition
dark
mysterious
reflective
sad
slow-paced
- Plot- or character-driven? A mix
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.0
kenxdoll's review against another edition
4.0
Listen…I love the musical so that probably influenced me. But I also love the emo drama
nostalgia_reader's review against another edition
5.0
4.5 stars.
*slams book on table* ANOTHER EXAMPLE OF DAMN FINE AESTHETIC LITERATURE.
This was only going to get 4 stars, since the bipolar, lovestruck naivete of Raoul and Christine was annoying as all get out. I yelled at Raoul for being such a stalkerish idiot so many times. Not to mention, the link between was not even dramatic irony--it was just painfully obvious to anyone.
BUT THEN WE GOT TO THE ENDING AND HOLY SPACE KOALAS, THAT WAS MESSED UP AND AMAZING. All the stars for the ending. Also, Belle Epoque Surrealism/Horror is literally the greatest aesthetic ever. I just can't even...
And what's even better is that threads get wrapped up in the final chapter and epilogue--although we never do find out who the Siren is/was ().
There's more I could write and analyze about this, but I'm just gonna go fangirl more over this.
(Disclaimer: I have never seen any stage productions of this, nor do I want to, and I watched the original 20s movie so long ago that I don't remember any of it, so I went into this essentially knowing veeery little about the plot.)
(Cross posted on my blog.)
*slams book on table* ANOTHER EXAMPLE OF DAMN FINE AESTHETIC LITERATURE.
This was only going to get 4 stars, since the bipolar, lovestruck naivete of Raoul and Christine was annoying as all get out. I yelled at Raoul for being such a stalkerish idiot so many times. Not to mention, the link between
Spoiler
the Opera Ghost and the "Angel of Music" being the same entityBUT THEN WE GOT TO THE ENDING AND HOLY SPACE KOALAS, THAT WAS MESSED UP AND AMAZING. All the stars for the ending. Also, Belle Epoque Surrealism/Horror is literally the greatest aesthetic ever. I just can't even...
And what's even better is that threads get wrapped up in the final chapter and epilogue--although we never do find out who the Siren is/was (
Spoiler
Possibly Mme. Valerius, since she disappeared after the whole incident and seemed to be in on the whole thing, at least partially, from the beginning?There's more I could write and analyze about this, but I'm just gonna go fangirl more over this.
(Disclaimer: I have never seen any stage productions of this, nor do I want to, and I watched the original 20s movie so long ago that I don't remember any of it, so I went into this essentially knowing veeery little about the plot.)
(Cross posted on my blog.)
j_laws_tagg's review against another edition
2.0
I wanted to like this one, but the story never gripped me. Most of the story is told in flashback or one character will just explain what happened. It's an interesting story and one that has obviously endured, but I didn't enjoy the writing of this classic.