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foxonabook's review against another edition
5.0
Full review to come once I’ve finished the other two books in the trilogy
livi_alem's review against another edition
inspiring
reflective
fast-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? It's complicated
- Diverse cast of characters? It's complicated
- Flaws of characters a main focus? No
5.0
tessyohnka's review against another edition
dark
informative
tense
slow-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? No
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? Yes
2.0
When I listed this book as "Currently Reading" on Goodreads (I'm new to StoryGraph and still going back and forth) I noticed that its rating was over 4 stars and that a friend from book club gave it only two stars. Having finished the book, I completely understand why she rated it as she did -- not for both of the reasons I did but at least one was the same -- patriarchy. Where has it ever gotten us? The central character with his iron control over his family is a complete hypocrite. I might have been able to put up with his horrible treatment of his wife and kids if he held himself to the same standard, but he is a drunk and a lech. His sorrow at the book's conclusion is in no way redeeming -- he doesn't even think of his wife until he's home. No, thank you.
Secondly, and this is probably something my book club friend wouldn't share, it is waaay too full of religion for my taste, and before anyone thinks I'm being prejudiced, I get to say that I am an equal opportunity opponent of religious zeal. Every other sentence was a prayer to God. (I was raised by incredibly loving Catholic mother, so I have to be respectful and capitalize God.) But the book would have been half as long if every other sentence wasn't some kind of prayer. Of course I recognize that this is accurate for the religion/culture/time period, but it is just overdone.
I appreciate having learned about political aspects of the time period and the British occupation, but then that is maddening as well.
Does anyone know what happened to the baby? I'm not going to pick up#2
Secondly, and this is probably something my book club friend wouldn't share, it is waaay too full of religion for my taste, and before anyone thinks I'm being prejudiced, I get to say that I am an equal opportunity opponent of religious zeal. Every other sentence was a prayer to God. (I was raised by incredibly loving Catholic mother, so I have to be respectful and capitalize God.) But the book would have been half as long if every other sentence wasn't some kind of prayer. Of course I recognize that this is accurate for the religion/culture/time period, but it is just overdone.
I appreciate having learned about political aspects of the time period and the British occupation, but then that is maddening as well.
Does anyone know what happened to the baby? I'm not going to pick up#2
yellowfinch's review against another edition
challenging
emotional
reflective
slow-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? No
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? Yes
4.5
emilyharless's review against another edition
informative
reflective
sad
slow-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? No
- Loveable characters? It's complicated
- Diverse cast of characters? N/A
- Flaws of characters a main focus? Yes
3.5
apanneton's review against another edition
Le Caire, tout juste après la Première Guerre mondiale. Ahmed Abd el-Gawaad règne sur sa famille comme un patriarche biblique, terrifiant quotidiennement ses trois garçons & interdisant à sa femme & à ses deux filles de quitter le logis. Réduites à regarder le monde à travers les fentes du moucharabieh, elles n’en mènent pas moins une existence qu’on se plaît à suivre, ponctuée de jalousies & de petites rivalités, de joies fugaces, de tendresse parfois bien dissimulée, de tâches ménagères & de beaucoup d’abnégation, surtout dans le cas de la mère. Chaque après-midi, tandis que le père est encore occupé à la boutique qui lui appartient, toute la famille se réunit autour d’un café & chacun parle librement de ce qui le préoccupe, mais aussi des événements qui secouent alors toute l’Égypte. & tandis que dans le pays se profile un désir de plus en plus marqué d’indépendance, les personnages cherchent eux aussi, chacun à leur façon, à atteindre une forme d’autonomie, à échapper du mieux qu’ils le peuvent à la poigne de fer & au courroux facile d’Ahmed Abd el-Gawaad.
Le roman est tout d’abord centré sur le quotidien de la maisonnée. La mère se lève très tôt tous les matins pour entreprendre les tâches ménagères qui l’occuperont toute la journée ; les trois garçons partent à l’école ou au travail, avec plus ou moins d’enthousiasme ; les deux filles se chamaillent, s’aiment à contre-coeur & nettoient tout ce qu’il y a à nettoyer ; le père sort tous les soirs pour boire, rire avec des amis, séduire de nouvelles maîtresses. & on demeure assez longtemps dans une intrigue qui a quelque chose de très domestique, où tout le récit est propulsé par le désir d’Ahmed Abd el-Gawaad de marier avantageusement ses filles & de mater ses garçons, & par les bouleversements intérieurs que cette volonté provoque chez les tous les membres de la famille. Puis, vers les deux tiers du livre, c’est comme si le monde autour se révélait, mais d’un coup, avec toute une trâlée de manifestations & de révoltes contre l’occupant anglais, de violences auxquelles le livre ne nous aura pas habitué.
Premier tome d’une trilogie, ce roman est parfois un peu lent, a un style peut-être un peu ampoulé, mais je me suis tellement investie dans la vie de ses personnages que j’ai fini par être aspirée par leurs aspirations, secouée par les drames & les injustices qui parsèment leur quotidien. Ahmed Abd el-Gawaad, frustrant à souhait, domine le récit, & je crois que je l’ai haï viscéralement, comme ça faisait longtemps que je n’avais pas haï un personnage de roman. C’est un homme que rien n’ébranle, qui demeure convaincu que, malgré tout ce qui arrive à sa famille, il n’a pas à remettre en question cette façon qu’il a de les dominer, les terrifier, les contrôler ; il est tellement centré sur lui-même qu’il ira jusqu’à affirmer qu’un homme qui désire épouser l’une de ses filles devrait avoir avant tout envie d’être son gendre à lui, & pas nécessairement d’être le mari d’une d’elles. (Le nombre de fois où j’ai dû déposer le livre en disant quelque chose comme seigneur, cibole.) & à peu près tous les personnages ont eu ce type d’effet sur moi — j’ai voulu qu’il leur pousse des ailes pour qu’ils puissent s’échapper de leur vie, j’ai voulu qu’ils tombent amoureux, j’ai voulu qu’on les réconforte, j’ai voulu que quelqu’un les secoue jusqu’à ce qu’ils arrêtent de refaire toujours les mêmes erreurs.
& il y a toutes les odeurs & les bruits que ce livre réussit à évoquer, le calme du petit matin qui passe à travers le moucharabieh & l’ambiance presque festive des rues commerçantes, le chaos des manifestations, les roues des charrettes qui rognent le sol du matin au soir. La façon de vivre le quotidien, les manières dont les gens abordent la religion, le type de repas que les femmes préparent, l’allégresse des mariages, les rapports toujours compliqués & fragiles avec l’occupant anglais — toutes des choses dans lesquelles j’ai beaucoup aimé me plonger.
Incursion très intéressante dans une époque & une culture que je ne connais pas très bien, & que je serai heureuse de continuer à découvrir dans les deux tomes suivants.
Le roman est tout d’abord centré sur le quotidien de la maisonnée. La mère se lève très tôt tous les matins pour entreprendre les tâches ménagères qui l’occuperont toute la journée ; les trois garçons partent à l’école ou au travail, avec plus ou moins d’enthousiasme ; les deux filles se chamaillent, s’aiment à contre-coeur & nettoient tout ce qu’il y a à nettoyer ; le père sort tous les soirs pour boire, rire avec des amis, séduire de nouvelles maîtresses. & on demeure assez longtemps dans une intrigue qui a quelque chose de très domestique, où tout le récit est propulsé par le désir d’Ahmed Abd el-Gawaad de marier avantageusement ses filles & de mater ses garçons, & par les bouleversements intérieurs que cette volonté provoque chez les tous les membres de la famille. Puis, vers les deux tiers du livre, c’est comme si le monde autour se révélait, mais d’un coup, avec toute une trâlée de manifestations & de révoltes contre l’occupant anglais, de violences auxquelles le livre ne nous aura pas habitué.
Premier tome d’une trilogie, ce roman est parfois un peu lent, a un style peut-être un peu ampoulé, mais je me suis tellement investie dans la vie de ses personnages que j’ai fini par être aspirée par leurs aspirations, secouée par les drames & les injustices qui parsèment leur quotidien. Ahmed Abd el-Gawaad, frustrant à souhait, domine le récit, & je crois que je l’ai haï viscéralement, comme ça faisait longtemps que je n’avais pas haï un personnage de roman. C’est un homme que rien n’ébranle, qui demeure convaincu que, malgré tout ce qui arrive à sa famille, il n’a pas à remettre en question cette façon qu’il a de les dominer, les terrifier, les contrôler ; il est tellement centré sur lui-même qu’il ira jusqu’à affirmer qu’un homme qui désire épouser l’une de ses filles devrait avoir avant tout envie d’être son gendre à lui, & pas nécessairement d’être le mari d’une d’elles. (Le nombre de fois où j’ai dû déposer le livre en disant quelque chose comme seigneur, cibole.) & à peu près tous les personnages ont eu ce type d’effet sur moi — j’ai voulu qu’il leur pousse des ailes pour qu’ils puissent s’échapper de leur vie, j’ai voulu qu’ils tombent amoureux, j’ai voulu qu’on les réconforte, j’ai voulu que quelqu’un les secoue jusqu’à ce qu’ils arrêtent de refaire toujours les mêmes erreurs.
& il y a toutes les odeurs & les bruits que ce livre réussit à évoquer, le calme du petit matin qui passe à travers le moucharabieh & l’ambiance presque festive des rues commerçantes, le chaos des manifestations, les roues des charrettes qui rognent le sol du matin au soir. La façon de vivre le quotidien, les manières dont les gens abordent la religion, le type de repas que les femmes préparent, l’allégresse des mariages, les rapports toujours compliqués & fragiles avec l’occupant anglais — toutes des choses dans lesquelles j’ai beaucoup aimé me plonger.
Incursion très intéressante dans une époque & une culture que je ne connais pas très bien, & que je serai heureuse de continuer à découvrir dans les deux tomes suivants.
ywslouise's review against another edition
slow-paced
- Loveable characters? It's complicated
- Flaws of characters a main focus? Yes
3.0
_bb's review against another edition
2.0
Having enjoyed some of his other material and considering the praise for the Cairo Trilogy, I'd expected this to be better. It was neither terrible nor noteworthy. The writing is weighed down by such a prolific amount of detail that I found myself skimming on occasion.
The story (family life in an Egyptian household under a tyrannical, hypocritical, deeply sexist father) is moderately engaging. The novel was probably a bolder social critique at the time of it's publication than it may be today, though it probably remains relevant.
If they weren't so long I'd be more inclined to give the rest of the trilogy a try.
The story (family life in an Egyptian household under a tyrannical, hypocritical, deeply sexist father) is moderately engaging. The novel was probably a bolder social critique at the time of it's publication than it may be today, though it probably remains relevant.
If they weren't so long I'd be more inclined to give the rest of the trilogy a try.
cpaul89's review against another edition
2.0
This was a long read for me. I'm not sure what is lost with the translation into English, but I felt disconnected a lot. The translation used a lot of simile to make statements and it became tiresome. Some of these similes began to behave as almost a bell ringing each time I encountered one. (Nearly every page.)
The author is a Nobel Prize winner in Literature, so I feel like I really did miss something in translation.
The story itself felt like a lot of backstory for many characters within the family and there was no conclusion to any of their stories save one. It appears to be the first in a trilogy, so perhaps in the other books there is more for these characters.
Ultimately, I'm not of sure what I read in this book.
The author is a Nobel Prize winner in Literature, so I feel like I really did miss something in translation.
The story itself felt like a lot of backstory for many characters within the family and there was no conclusion to any of their stories save one. It appears to be the first in a trilogy, so perhaps in the other books there is more for these characters.
Ultimately, I'm not of sure what I read in this book.
booksapothecary's review against another edition
adventurous
emotional
informative
inspiring
reflective
tense
slow-paced
- Plot- or character-driven? Character
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
5.0
One of the greatest books. Read it. My god read it.