Au delà de la beauté des mots et de l’histoire, c’est comment Besson parle de sa maladie, de son errance médicale face à une maladie qui aggravait son quotidien. Sans avoir vécu un trauma aussi fort que le sien, mais ayant traversé une période sombre et trouble d’incompréhension d’un mal qui dévore et qui ruine vos relations humaines et amoureuses, ce livre m’a transpercé. J’ai pleuré, anéanti par l’effet d’écho que j’avais avec lui, ce détachement à son propre corps, cette préservation paradoxale et cette peur du regard des autres qui vous voient comme malade.

Philippe Besson a un don pour décrire les relations humaines, mettre des mots sur des douleurs fantômes ou vives, identifier les mal être et les bonheurs. Un très bel auteur qui nous offre un de ses plus beaux romans témoignages.