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A review by apireading
Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé by J.K. Rowling
5.0
RELECTURE HP = 1 TOME / MOIS
S’il est certain que j’ai pleuré autant à cette relecture qu’à la découverte du livre, je ne me rappelle pas avoir autant aimé le livre la première fois.
C’est aussi dans ce livre que j’ai réalisé que j’aimais le personnage de Harry, que je l’ai toujours compris et apprécié malgré tous les défauts qu’il peut avoir.
Cette seconde lecture m’a aussi fait réalisé que je trouvais le personnage d’Hermione beaucoup trop sur-estimé. Je sais, je vais en froisser beaucoup, je vais m’attirer les foudres des enfers, mais j’ai vraiment du mal avec elle. Elle possède un caractère, des manières, des aspects de sa personnalité qui m’horripilent.
EN REVANCHE.
Ginny Weasley est à mon sens le personnage le plus sous estimé de la saga HP. Elle est brillante, forte, déterminée, elle sait remettre tout le monde à sa place, et surtout, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Quand il y a un problème, elle le dit, et ne boude ou minaude pas. Et je ne me rappelais pas avoir autant aimé Ginny la première fois (il est fort possible que j’ai été jalouse d’elle, donc j’avais décidé de ne pas l’aimer …)
Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est aussi cette plongée dans le passé de Voldemort, de connaître les travers et la construction d’un des plus grands méchants de la littérature (oui). Il y a peut être moins d’action (concentrée dans les 50 dernières pages) que les tomes précédents, mais je l’ai adoré pour toutes ces raisons. J’aime beaucoup aussi la présence du personnage de Slughorn, sans vraiment expliquer pourquoi : il n’est pas très courageux, très vaniteux, un compas moral assez flou, mais son attitude est assez drôle finalement.
Relire également tous les dialogues entre Dumbledore et Harry sur Rogue, ou même tout simplement les actions de Rogue en connaissant la fin est encore plus puissant et difficile. Ça n’enlève rien à la douleur à la fin de ce tome, même si ce personnage qui disparaît avait lui aussi un compas moral plus que flou … M’enfin, c’est un autre très long débat.