A review by mariebrunelm
Les rêves qui nous restent by Boris Quercia

challenging dark tense medium-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes
Dans ce roman de SF noir entre Blade Runner et Black Mirror, Natalio, un policier au bas de l’échelon accepte une mission dangereuse de la part d’un client entre deux affaires officielles. Son électroquant a été détruit lors de sa précédente affectation, et Natalio ne peut se payer qu’un modèle d’occasion dont les réparations ont un air douteux. L’androïde confirme ses soupçons en réagissant différemment des autres robots, mais Natalio n’a ni le temps ni les moyens de s’en soucier.
Ce roman n’est peut-être pas d’une grande originalité, mais il est efficace. Il navigue entre les tropes empruntés ici et là pour proposer un récit avant tout centré sur le duo formé par ce policier constamment à la frontière de la légalité, et son robot qui l’invite à questionner son rapport à la machine. L’auteur aurait pu se lancer dans un grand récit philosophique sur la relation humain-robot, ou sur la déshumanisation de / par la technologie, ou sur les complots qui gangrènent cette société dystopique. Au contraire, il privilégie les personnages et leurs questions, sans apporter de réponse toute faite. Il m’a manqué un brin d’originalité, mais on peut voir une qualité dans la manière dont l’auteur rend son récit assez universel.

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