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A review by elodie2711
Du bout des doigts by Sarah Waters
5.0
Magistral. Ce roman mérite tellement de qualificatifs qu'il est impossible de vraiment trouver le mot qui pourra décrire ce que j'ai ressenti en le lisant, que dis-je, en le dévorant en à peine trois ou quatre jours (j'ai fait des pauses entre temps quand même, boulot oblige, et ces pauses ont rendu l'attente de me replonger dans l'ouvrage encore plus délicieusement cruelle, pour reprendre l'expression du résumé !). Ce livre est tellement hallucinant, tellement incroyable et ça rebondit tellement de partout qu'il est difficile d'en parler sans dévoiler l'intrigue, et les nombreuses surprises qui nous attendent à chaque page.
Le roman, écrit à la première personne, s'ouvre donc sur les premiers mots de Sue, qui nous conte son histoire. Plus j'avançais et plus je voyais, enfin je pensais voir, se dessiner l'intrigue générale. Je m'attendais presque à ne plus être surprise, vous voyez, à en tournant les pages je me disais "mais oui, ensuite il va forcément se passer et ça, et encore ça...". Que nenni. L'auteur balaie toutes les idées que l'on peut avoir. Elle vous coupe le souffle, vous laisse haletante et plus ça va, plus les pages se tournent sans même que vous y pensiez. Pour moi en tout cas, c'est ce qui est arrivé. J'ai été littéralement aspirée par le livre, je me suis retrouvée à Londres, à Lant Street, je pouvais presque sentir l'air pollué et la suie de la ville qui me collait à la peau. Au début tout semble clair, rien n'est a priori très compliqué. Mais au bout d'un temps ça le devient énormément, on va de révélations en révélations, de surprises en surprises.
Que dire du style de l'auteur ? Très vivant, les descriptions du Londres victorien sont superbes, très parlantes, avec des métaphores comme j'aime.
Sans temps mort, je me suis pourtant parfois insurgée, sotte que je suis, contre certains passages dont le déroulement de l'action me paraissait trop lent, alors que je brûlais de savoir ce qui allait arriver aux protagonistes. J'ai frémis, écarquillé les yeux, soupiré de frustration presque à chaque page, tant l'histoire est bien ficelée, bien amené, bien dénouée ; plus d'une fois, je me suis laissée aller à tourner quelques pages que je parcourais en diagonale, pour avoir quelques petites miettes de la suite des évènements. Je sais, je suis faible, mais que voulez-vous.
Avant de commencer le roman, je ne connaissais absolument pas Sarah Waters. C'est Karine qui, lorsque je lui ai demandé de me recommander quelques bons bouquins qui se passait à l'époque victorienne, m'a dit d'essayer, entre autres, celui-ci. Je ne savais donc pas qu'elle écrivait des romans mettant en scène des lesbiennes au temps de Dickens, et qu'elle était elle-même lesbienne ; les quelques scènes un peu "osées" si je peux dire, du roman sont magistralement décrites.
Bref, un bijou, ce livre, dont on ne sort pas indemne !
Le roman, écrit à la première personne, s'ouvre donc sur les premiers mots de Sue, qui nous conte son histoire. Plus j'avançais et plus je voyais, enfin je pensais voir, se dessiner l'intrigue générale. Je m'attendais presque à ne plus être surprise, vous voyez, à en tournant les pages je me disais "mais oui, ensuite il va forcément se passer et ça, et encore ça...". Que nenni. L'auteur balaie toutes les idées que l'on peut avoir. Elle vous coupe le souffle, vous laisse haletante et plus ça va, plus les pages se tournent sans même que vous y pensiez. Pour moi en tout cas, c'est ce qui est arrivé. J'ai été littéralement aspirée par le livre, je me suis retrouvée à Londres, à Lant Street, je pouvais presque sentir l'air pollué et la suie de la ville qui me collait à la peau. Au début tout semble clair, rien n'est a priori très compliqué. Mais au bout d'un temps ça le devient énormément, on va de révélations en révélations, de surprises en surprises.
Que dire du style de l'auteur ? Très vivant, les descriptions du Londres victorien sont superbes, très parlantes, avec des métaphores comme j'aime.
Sans temps mort, je me suis pourtant parfois insurgée, sotte que je suis, contre certains passages dont le déroulement de l'action me paraissait trop lent, alors que je brûlais de savoir ce qui allait arriver aux protagonistes. J'ai frémis, écarquillé les yeux, soupiré de frustration presque à chaque page, tant l'histoire est bien ficelée, bien amené, bien dénouée ; plus d'une fois, je me suis laissée aller à tourner quelques pages que je parcourais en diagonale, pour avoir quelques petites miettes de la suite des évènements. Je sais, je suis faible, mais que voulez-vous.
Avant de commencer le roman, je ne connaissais absolument pas Sarah Waters. C'est Karine qui, lorsque je lui ai demandé de me recommander quelques bons bouquins qui se passait à l'époque victorienne, m'a dit d'essayer, entre autres, celui-ci. Je ne savais donc pas qu'elle écrivait des romans mettant en scène des lesbiennes au temps de Dickens, et qu'elle était elle-même lesbienne ; les quelques scènes un peu "osées" si je peux dire, du roman sont magistralement décrites.
Bref, un bijou, ce livre, dont on ne sort pas indemne !