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A review by elisanakamura
Evelina by Frances Burney
4.0
Long but worth it
Je voulais lire Fanny Burney, Jane Austen se déclarant une de ses admiratrices.
Bon il y a des longueurs, surtout avec les aventures burlesques du Capitaine Marvin et Mme Duval, le débat sur les manières des français vs des anglais, et le comportement lourd des prétendants d'Evelina (surtout Sir Clement) qui ne veulent décidément pas la lâcher.
Mais sinon la plume est assez dynamique et amusante. Le format épistolaire permet de rentrer dans la tête de l'héroïne (qui conserve tout de même une certaine pudeur car elle écrit à son père adoptif).
Les éléments dramatiques ne manquent pas. La mère de l'héroïne meurt en couche et son père refuse de la reconnaître (mais en fait c'était parce qu'il avait été trompé et avait recueilli un autre bébé à la place de l'héroïne, celui de la nourrice). Encore mieux, l'héroïne sauve du suicide un pauvre homme dont l'histoire se rapprochait un peu trop de celle d'Œdipe (il tombe amoureux d'une fille qu'il découvre être sa sœur et blesse son propre père) mais tout est bien qui finit bien puisqu'il s'avère qu'Evelina est sa vraie sœur et la femme qu'il aime la "fausse" héroïne.
Sinon le héros Lord Orville montre of course comment être l'homme idéal et se comporter avec bonnes manières. Vu comment l'autrice écrit les autres personnages masculins, qui sont soit des gros beaufs, des coquets ou des pervers mal intentionnés, elle avait des comptes à régler avec la gente masculine de son temps.
Je voulais lire Fanny Burney, Jane Austen se déclarant une de ses admiratrices.
Bon il y a des longueurs, surtout avec les aventures burlesques du Capitaine Marvin et Mme Duval, le débat sur les manières des français vs des anglais, et le comportement lourd des prétendants d'Evelina (surtout Sir Clement) qui ne veulent décidément pas la lâcher.
Mais sinon la plume est assez dynamique et amusante. Le format épistolaire permet de rentrer dans la tête de l'héroïne (qui conserve tout de même une certaine pudeur car elle écrit à son père adoptif).
Les éléments dramatiques ne manquent pas. La mère de l'héroïne meurt en couche et son père refuse de la reconnaître (mais en fait c'était parce qu'il avait été trompé et avait recueilli un autre bébé à la place de l'héroïne, celui de la nourrice). Encore mieux, l'héroïne sauve du suicide un pauvre homme dont l'histoire se rapprochait un peu trop de celle d'Œdipe (il tombe amoureux d'une fille qu'il découvre être sa sœur et blesse son propre père) mais tout est bien qui finit bien puisqu'il s'avère qu'Evelina est sa vraie sœur et la femme qu'il aime la "fausse" héroïne.
Sinon le héros Lord Orville montre of course comment être l'homme idéal et se comporter avec bonnes manières. Vu comment l'autrice écrit les autres personnages masculins, qui sont soit des gros beaufs, des coquets ou des pervers mal intentionnés, elle avait des comptes à régler avec la gente masculine de son temps.