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choupitali's review against another edition
4.0
The Robots of Dawn se situe deux ans après les événements de The Naked Sun. Elijah Baley est de nouveau envoyé sur un des Spacer Worlds, Aurora, à la demande du Dr. Fastolfe qu'il avait déjà rencontré dans The Caves of Steel. Un robot humaniforme a été découvert en état de blocage mental, son cerveau positronique ayant subi une dégradation irréversible. Cependant, compte tenu de la complexité du robot, seul le Dr. Fastolfe est en mesure de provoquer un tel état de dysfonctionnement, ce qu'il affirme ne pas avoir fait. Ainsi, Elijah Baley doit démêler les nœuds de cette impasse afin de découvrir la vérité.
The Robots of Dawn développe davantage l'univers du cycle. En choisissant Aurora comme cadre, l'auteur nous montre ce qu'est devenu le premier monde colonisé par l'humanité, le comparant à la Terre.
Aurora nous est présentée comme une planète où humains et robots vivent en harmonie, où la nature possède une place importante dans la vie des habitants, où tout semble parfait. Toutefois, sous le vernis transpire une facette bien plus sombre. L'exemple le plus frappant se situe dans le rapport entre humains et robots. En effet, les Aurorans se vantent de considérer les robots comme leurs égaux, mais plusieurs éléments prouvent qu'ils appliquent une certaine hypocrisie à ce sujet. Les robots possèdent un nom complet et sont appelés avec le pronom "he", mais ils doivent se placer dans des niches lorsqu'ils sont dans une habitation et ne peuvent entrer dans certaines zones.
De même, les mœurs des Aurorans s'avèrent assez particulières, notamment concernant le sexe. L'acte devient tout à fait trivial, ne possédant plus vraiment de connexion émotionnelle, si bien que son incitation devient une offre aussi banale que d'interroger quelqu'un sur sa santé. À noter que s'il n'est pas question de descendance, les Aurorans n'ont aucun tabou concernant l'inceste.
Enfin, l'avis de cette planète sur l'avenir de l'humanité est divisé. Tout le monde s'accorde sur la nécessité d'une nouvelle conquête spatiale, mais deux camps s'affrontent sur la méthode à employer. D'une part, le Dr. Amadiro, concurrent du Dr. Fastolfe, considère qu'il est préférable de confier cette mission aux Spacers voire exclusivement aux Aurorans. Désirant envoyer des robots humaniformes en premier lieu pour terraformer les planètes, les nouveaux colons n'auraient plus qu'à s'installer. D'autre part, le Dr. Fastolfe considère que c'est aux Terriens de coloniser de nouveaux mondes, convaincu que leur aversion pour les robots les empêcherait de créer les mêmes erreurs qui hantent les Spacer Worlds devenus trop stables, presque inertes.
C'est bien entendu ce dernier point qui plane constamment sur l'enquête d'Elijah Baley, car en prouvant l'innocence de Fastolfe, il offre un tout nouveau destin aux Terriens, tandis qu'un échec serait fatal. Un sentiment d'urgence se manifeste donc tout au long du roman, mais paradoxalement, il s'agit de l'enquête la plus désordonnée qui nous a été donnée de lire en trois tomes.
En effet, Elijah Baley avance à l'aveuglette, utilisant des coups de poker pour tenter de découvrir de nouveaux indices, se fiant quasiment uniquement à son instinct plutôt que de procéder logiquement. Le lecteur se trouve donc perdu dans un défilé de scènes où l'identité d'un coupable est noyée dans un brouillard opaque. Certains détails ont beau devenir essentiels à la fin de l'enquête, la plupart n'ont de sens qu'une fois la révélation du dernier chapitre enfin dévoilée, rendant la résolution du mystère un peu frustrante. Néanmoins, ce dernier chapitre permet d'aborder un point essentiel au sujet de la robotique, les conséquences de ce secret étant phénoménale dans un tel univers.
Finalement, malgré ses défauts, The Robots of Dawn est une lecture intéressante. Nous plongeant davantage dans l'univers décrit, chaque information donnée permet de mieux saisir la rivalité entre la Terre et les Spacer Worlds. En outre, ce tome aborde d'autres sujets en lien avec la robotique, notamment toutes les implications qu'apporterait la démocratisation de robots humaniformes. Un opus important, à la frontière du passé et de l'avenir, comme l'aurore.
The Robots of Dawn développe davantage l'univers du cycle. En choisissant Aurora comme cadre, l'auteur nous montre ce qu'est devenu le premier monde colonisé par l'humanité, le comparant à la Terre.
Aurora nous est présentée comme une planète où humains et robots vivent en harmonie, où la nature possède une place importante dans la vie des habitants, où tout semble parfait. Toutefois, sous le vernis transpire une facette bien plus sombre. L'exemple le plus frappant se situe dans le rapport entre humains et robots. En effet, les Aurorans se vantent de considérer les robots comme leurs égaux, mais plusieurs éléments prouvent qu'ils appliquent une certaine hypocrisie à ce sujet. Les robots possèdent un nom complet et sont appelés avec le pronom "he", mais ils doivent se placer dans des niches lorsqu'ils sont dans une habitation et ne peuvent entrer dans certaines zones.
De même, les mœurs des Aurorans s'avèrent assez particulières, notamment concernant le sexe. L'acte devient tout à fait trivial, ne possédant plus vraiment de connexion émotionnelle, si bien que son incitation devient une offre aussi banale que d'interroger quelqu'un sur sa santé. À noter que s'il n'est pas question de descendance, les Aurorans n'ont aucun tabou concernant l'inceste.
Enfin, l'avis de cette planète sur l'avenir de l'humanité est divisé. Tout le monde s'accorde sur la nécessité d'une nouvelle conquête spatiale, mais deux camps s'affrontent sur la méthode à employer. D'une part, le Dr. Amadiro, concurrent du Dr. Fastolfe, considère qu'il est préférable de confier cette mission aux Spacers voire exclusivement aux Aurorans. Désirant envoyer des robots humaniformes en premier lieu pour terraformer les planètes, les nouveaux colons n'auraient plus qu'à s'installer. D'autre part, le Dr. Fastolfe considère que c'est aux Terriens de coloniser de nouveaux mondes, convaincu que leur aversion pour les robots les empêcherait de créer les mêmes erreurs qui hantent les Spacer Worlds devenus trop stables, presque inertes.
C'est bien entendu ce dernier point qui plane constamment sur l'enquête d'Elijah Baley, car en prouvant l'innocence de Fastolfe, il offre un tout nouveau destin aux Terriens, tandis qu'un échec serait fatal. Un sentiment d'urgence se manifeste donc tout au long du roman, mais paradoxalement, il s'agit de l'enquête la plus désordonnée qui nous a été donnée de lire en trois tomes.
En effet, Elijah Baley avance à l'aveuglette, utilisant des coups de poker pour tenter de découvrir de nouveaux indices, se fiant quasiment uniquement à son instinct plutôt que de procéder logiquement. Le lecteur se trouve donc perdu dans un défilé de scènes où l'identité d'un coupable est noyée dans un brouillard opaque. Certains détails ont beau devenir essentiels à la fin de l'enquête, la plupart n'ont de sens qu'une fois la révélation du dernier chapitre enfin dévoilée, rendant la résolution du mystère un peu frustrante. Néanmoins, ce dernier chapitre permet d'aborder un point essentiel au sujet de la robotique, les conséquences de ce secret étant phénoménale dans un tel univers.
Finalement, malgré ses défauts, The Robots of Dawn est une lecture intéressante. Nous plongeant davantage dans l'univers décrit, chaque information donnée permet de mieux saisir la rivalité entre la Terre et les Spacer Worlds. En outre, ce tome aborde d'autres sujets en lien avec la robotique, notamment toutes les implications qu'apporterait la démocratisation de robots humaniformes. Un opus important, à la frontière du passé et de l'avenir, comme l'aurore.
emmajemima95's review against another edition
4.0
I can't give it five stars because I did find it a bit slow, but what a great ending!!
caterinasforza's review against another edition
4.0
Serinin her kitabı bittiğinde "yok artık" demek...
Her kitapla artan okuma isteği ve seri bitince ne olacak düşüncesi.
Öyle işte.
Her kitapla artan okuma isteği ve seri bitince ne olacak düşüncesi.
Öyle işte.
derdoktorfaust's review against another edition
3.0
The book is certainly decent. Much of the dislike for the book comes from two angles. The first is that it is ploddingly and ponderously paced. The second is that the subject matter—especially of sexuality—is different from the previous Elijah Baley books.
The first is absolutely true. While most authors will skip the unnecessary parts of a tale, such as using the restroom or traveling from one plot location to another, Asimov does not do this. You are here for Elijah’s every moment of his two days on Aurora. Furthermore, the interesting discussions conducted in the first two books in which logic is unraveled for the reader is taken to the extreme and becomes quite boring.
The second matter is also a fair criticism. The first books were published at a time when sexuality could not so prominently be discussed in novels. Asimov does it is a fairly clumsy and “cringey” way. It is not pretty. It is somewhat embarrassing. The topic is interesting in itself. Asimov is just not good at its novelization.
When the reader makes it through all of this we are left with the idea that the book itself should have been about 250 pages like the first two instead of over 400. This is valid. Nevertheless, the book can be seen more favorably if viewed in a larger context, namely as the development of an earth man into a space-farer. From a man who hated (or despised, or simply disliked) robots in book one to one who is now friends with multiple robots. A man who loved his walls in the enclosed Cities of Earth to a man who can understand the appeal of the Outdoors and who might be willing to colonize with other Earthmen.
Taken by itself, the book is deeply flawed—ponderous, boring at times. Yet, it is important within the Asimov universe and shows the character development of Elijah Baley, and Elijah is something of synecdoche for Earth and Earthmen in general. It is a vital and important work in the Asimov universe even if it takes too long to get to the final destination.
The first is absolutely true. While most authors will skip the unnecessary parts of a tale, such as using the restroom or traveling from one plot location to another, Asimov does not do this. You are here for Elijah’s every moment of his two days on Aurora. Furthermore, the interesting discussions conducted in the first two books in which logic is unraveled for the reader is taken to the extreme and becomes quite boring.
The second matter is also a fair criticism. The first books were published at a time when sexuality could not so prominently be discussed in novels. Asimov does it is a fairly clumsy and “cringey” way. It is not pretty. It is somewhat embarrassing. The topic is interesting in itself. Asimov is just not good at its novelization.
When the reader makes it through all of this we are left with the idea that the book itself should have been about 250 pages like the first two instead of over 400. This is valid. Nevertheless, the book can be seen more favorably if viewed in a larger context, namely as the development of an earth man into a space-farer. From a man who hated (or despised, or simply disliked) robots in book one to one who is now friends with multiple robots. A man who loved his walls in the enclosed Cities of Earth to a man who can understand the appeal of the Outdoors and who might be willing to colonize with other Earthmen.
Taken by itself, the book is deeply flawed—ponderous, boring at times. Yet, it is important within the Asimov universe and shows the character development of Elijah Baley, and Elijah is something of synecdoche for Earth and Earthmen in general. It is a vital and important work in the Asimov universe even if it takes too long to get to the final destination.
jun10r36's review against another edition
5.0
An excellent read and an amazing finish to the Robots and Murder trilogy. I was around the edges of the mystery, but I did not see the ending coming and it wrapped the trilogy up well.
vayeate's review against another edition
emotional
funny
mysterious
sad
tense
medium-paced
- Plot- or character-driven? A mix
- Strong character development? Yes
- Loveable characters? Yes
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? No
5.0
Once again I am blown away how Isaac was able to create and write this story. It feels like the story in this book is complete as the previous ones. Complete in the sense that there is no filler content, every detail of the book was used in an optimal way. All of the questions were answered and reader feels quite satisfied when finishing the book. I wonder for how long this streak for Isaac continued, well I am going to find out.
On a side note I really enjoyed several nods to the prelude books and to the Foundation series, also done masterfully.
On a side note I really enjoyed several nods to the prelude books and to the Foundation series, also done masterfully.
icesloth's review against another edition
3.0
This one took me the longest to get through of all of Asimov's books I have read for some reason. Though the ending kept me from the two-star rating. It was more of an ethics lesson of sorts on pioneering.
alexbrownbooks's review against another edition
3.0
5 stars for Daneel and Giskard. 0 stars for everything to do with Gladia. Bleh. Thank goodness the mystery was fun.
panda_pants's review against another edition
3.0
Almost did 4 stars. This one just wasn’t as good as the others in the series - a lot of the neat concepts that Asimov explores in the others is subsumed to the plot, which is plodding. But, it ends very well. I confess I did not see the answer to the puzzle in front of Baley until the last pages spelled it out, and it ties the world into the later books. So, yes, I would still recommend it.